top of page

Introduction

           Le sport fait partie intégrante des activités humaines et il est fréquent que le sport pousse le corps à ses limites.

Certains athlètes ont cherché à repousser ces limites en usant d'une pratique qui pose problème de nos jours : le dopage

Cet usage illicite de produits naturels ou artificiels par des sportifs pour accroître leurs performances est un phénomène de plus en plus évoqué par les médias.

 

     Les premières utilisations de produits dopants datent de l’Antiquité : dès le VIe siècle avant J-C, de nombreux lutteurs grecs parvenaient à augmenter leur masse musculaire en mangeant des viandes différentes, riches en protéines. A cette même époque, les Chinois consommaient du ginseng, une plante vivace, pour lutter contre la fatigue. En Amérique du Sud, mastiquer les feuilles de coca, qui sont à l'origine de la cocaïne, permettait de lutter contre la fatigue et la faim lors des longues marches et des chasses.

        Aujourd'hui, ce type de pratique est interdit pour deux raisons majeures : 

 

      D'une part, le dopage constitue une tricherie : les sportifs qui y ont recours améliorent leurs performances à l'aide de produits interdits tandis que les autres compétiteurs s'entraînent en respectant les règles en vigueur. D'autre part l'interdiction du dopage est liée à la protection de la santé et de l'intégrité physique des sportifs. Le dopage est dangereux dans le sens où les produits dopants, en plus d'augmenter les capacités des athlètes qui les utilisent, provoque des effets secondaires. Ainsi, la prise de produits illicites entraîne souvent des problèmes de santé sérieux.

 

 

        En quoi consiste le dopage aujourd'hui ? Quels sont à court et à long terme les effets engendrés par cette pratique sur l'organisme ?

 

       Nous nous interrogerons sur les différentes pratiques pour augmenter sa masse musculaire, développer sa tonicité et être plus endurant.

 

        Nous répondrons à ces questions en reliant les différents produits et leurs effets avec nos trois études de cas de sportifs notoirement dopés : Alistair Overeem, Diego Maradona et Lance Armstrong.

    Le dopage "moderne" n'apparaît qu'en 1890. En Angleterre, des excitants sont adminisitrés à des chevaux de course, d'où l'origine du verbe "to dope", qui signifie prendre des excitants en Anglais. 

 

   Le phénomène se développe lors de la Seconde Guerre mondiale : les soldats allemands utilisent des amphétamines pour être plus agressifs au combat.

 

     C’est dans les années 1960 que va se dessiner en Europe une ébauche d’action antidopage concertée suite à la mort du Danois Knut JANSEN lors de l’épreuve de cyclisme sur la route des Jeux Olympiques de Rome.

 

 

 

 

     Le CIO (Comité International Olympique) décida alors d’instaurer un contrôle antidopage et en 1963, le Conseil d'Europe met en place une commission d’experts qui établira la première liste de substances interdites. 

 

      Ces mesures furent relayées en 1967 par le HCI (Haut Conseil à l'Intégration). On attendit 1968 pour voir l’application des premiers tests aux J.O. de Mexico. 

 

       En France, la première loi sur le dopage date du 1er juin 1965, avec une définition très précise : " est considéré comme dopage le fait d’administrer sciemment en vue ou au cours d’une compétition sportive des substances destinées à accroître artificiellement et passagèrement les possibilités physiques d’un sportif et susceptibles de nuire à sa santé. "

bottom of page