Aujourd'hui, se doper consiste à s'administrer des produits naturels ou artificiels dans le but d'améliorer ses performances. Or cette pratique entraîne de lourdes conséquences sur la santé du sportif.
Les stéroïdes utilisées pour développer sa masse musculaire, entraînent à forte dose de lourdes complications au niveau des fonctions vitales du corps et peuvent provoquer la mort.
Les cocktails de vitamines, moins dangereux, rendent plus énergiques à court terme mais génèrent des effets indésirés à long terme. Les stimulants, tels que la cocaïne, provoquent des dérèglements internes pour diminuer la fatigue, mais détruisent et endommagent l'organisme de l'individu à long terme et tuent dans les pires cas.
Quant à l'autotransfusion, l'EPO et les corticoïdes, ils transforment le sportif en un être surhumain capable de quasiment tout faire. Ils détériorent également le corps d'une façon très violente (anémies, morts subites, etc.).
Nos trois études de cas illustrent bien la difficulté d'être sportif de haut niveau aujourd'hui : l'enjeu politico-économique est énorme. Le système est hypocrite dans le sens où les athlètes, considérés comme coupables de se doper, sont poussés à atteindre des performances toujours plus élevées. Ainsi, les sportifs, malgrés eux, s'administrent ces produits dopants en ignorant bien souvent à quoi ils s'exposent.